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Les Dix Préceptes

Les Dix Préceptes dans la Pratique de la Conscience de Spiritualité

Précepte 1 : "Pratiquer la Résignation et Œuvrer avec Diligence".

Nous devons ouvrir notre cœur, céder à toutes les autres personnes; nous devons être économes, diligents et travailler assidûment sans nous décourager.


Précepte 2 : "Trancher net les Sept Passions et les Six Désirs".

Nous ne pensons pas à l’agitation perturbatrice de la famille. Si nous tranchons net les sept passions* et les six désirs*, nous pourrons sauver neuf générations de la descendance et sept générations d’ancêtres. Si nous nous orientions vers un côté et que nous délaissions l’autre côté, nous aurions beau mener la vie de perfectionnement spirituel, nous ne pourrions pas avancer. Nous nous orientons directement vers la conscience de Bouddha ou vers celle de Dieu, immensément vaste, vers la grande famille des êtres vivants… A tout moment, nous sommes joyeux ; nous dissipons les chagrins, qui nous entraînent, dans nos cinq viscères et dans nos six entrailles.

N.d.T. : *Sept Passions = 1. La Joie ; 2. La Colère ; 3. L’Amour ; 4. La Haine ; 5. La Tristesse ; 6. La Jouissance ; 7. La Peur.

* Six Désirs = 1. La Richesse ; 2. La Beauté ; 3. La Renommée ; 4. La Gastronomie ; 5. Le Sommeil ; 6. La Sexualité.


Précepte 3 : "Pardonner et Aimer".

Nous devons être riches de pardon et d’amour pour la personne qui nous a offensé, quelle qu’elle soit. Pourquoi ?
– Parce que notre Âme est indestructible et celle des autres l’est autant. Nous devons voir que nous sommes tous frères et sœurs ; nous devons nous ouvrir au principe-conscient d’équité, d’amour et de pardon. Il nous arrive souvent de commettre des erreurs et nous désirons aussi que les autres nous accordent leur pardon. Alors, ceux qui commettent des erreurs désirent-ils que nous leur pardonnions ? Nous devons leur accorder notre pardon et nous devons être constructifs.


Précepte 4 : "Entretenir l’Esprit de Service Maximal".

Quel que soit le travail que nous effectuons, nous devons le faire de tout notre cœur, l’étudier jusqu’au bout. Car le principe-conscient de notre âme est infini ; il ne s’arrête pas à un endroit mais il évolue toujours. Par conséquent, nous devons œuvrer infiniment. Nous sommes en train de porter un corps profane et nous sommes en train d’œuvrer ; manifestement, nous n’avons pas un moment de répit dans notre esprit et dans notre cerveau. Puis les sentiments de la vie terrestre : avidité, colère, stupidité, joie, colère, amour, haine, sexualité, apparaissent continuellement dans notre esprit et dans notre cerveau. Quant à notre conscience de spiritualité, elle possède des notions et voit clairement l’Origine Divine. Si nous pensons constamment à notre Origine Divine et que nous nous orientons vers la voie qui y mène, à tout moment, nous n’avons pas de temps libre : nous sommes dans le cycle d’évolution vers l’ascension et vers le retour aux fondements de la sérénité dans la Sphère d’En Haut. Lors de notre descente dans le monde profane, de l’état serein nous tombons dans le monde terrestre en proie à l’agitation, nous ne différons en rien d’un être tombé dans un puits ; nous devons alors garder notre sang-froid et ce n’est que petit à petit que nous pourrons remonter hors du puits. Le retour est plus difficile que la descente. Pour descendre, nous n’avons qu’à sauter. Le retour est plus difficile. Avec quoi démontrons-nous cela ? Lorsque nous étions jeunes, nous avons emmené ici seulement le VIDE mais maintenant nous sommes en proie à l’agitation : nous nous disputons et nous tenons rigueur à la moindre parole. Plus nous sommes en proie à l’agitation et plus nous le sommes davantage encore. C’est pourquoi, nous devons prendre la ferme résolution de retourner à nos fondements, lors de notre descente, qui sont le VIDE, sans acception de personnes. A tout moment, nous devons être joyeux et faire appel à l’Energie de bonté pour nous harmoniser avec toutes les personnes. En ce monde, il n’existe pas de bébé que les gens n’aiment pas, aussi, devons-nous retourner à ces fondements-là pour espérer pouvoir nous sauver et influencer les personnes qui nous suivent.


Précepte 5 : "Pratiquer la Charité et l’Altruisme".

A tout moment, nous nous préoccupons de concentrer notre Energie prânique, notre sérénité et nous prodiguons les paroles de vérité à chaque personne afin qu’elle voit clairement son cheminement. Cela s’appelle Charité et Altruisme. Chaque fois que ces corps physiques profanes rencontrent des obstacles du monde terrestre, nous devons les aider de tout notre cœur, avec les capacités qui sont en notre possession.


Précepte 6 : "Traiter les Autres avec Sincérité et Courtoisie".

A tout moment, nous devons traiter les Amis-Pratiquants et l’Humanité avec un cœur sincère. Nous n’avons pas besoin de mentir. Nous n’avons pas besoin de cacher quoi que ce soit. Nous n’avons pas besoin d’être insolents. Nous parlons ouvertement avec équanimité ; c’est ainsi que nous nous conformons à la volonté du Ciel et à la courtoisie.


Précepte 7 : "Vivre provisoirement pour Sauver le Monde et non pas pour en jouir".

Nous avons pu prendre conscience que ce corps est structuré par le Surnaturel pour exister. Alors, nous sommes en train de vivre dans la Loi de Naissance-Vieillesse-Maladie-Mort et la douleur. Tout n’est que provisoire. Ce n’est pas pour en jouir. Si nous pouvions en jouir, nous n’aurions pas à abandonner notre corps pour partir. Un jour, nous verrons clairement que nous devrons délaisser notre corps pour nous en aller. Par quoi partirons-nous ? Nous partirons par notre Âme. Par conséquent, à présent, nous nous soucions de nous perfectionner spirituellement, d’entretenir notre Âme pour nous transcender. Quant à notre corps, il est seulement provisoire. Mais le corps est un moyen de sauver le monde et non pas de demeurer dans le monde terrestre pour en jouir. En jouir, c’est se suicider seulement.


Précepte 8 : "Garder le Cœur Serein".

Quelles que soient les circonstances, nous gardons toujours notre sérénité, notre calme. Tout vacarme ou tapage retournera finalement à la Vacuité, chaque chose sera à sa place. Nous n’avons qu’à observer ainsi, puis en fin de compte nous arriverons à tout résoudre. Chers amis, vous voyez clairement que la pluie, le vent, les tempêtes, les périls… tout cela rentrera finalement dans l’ordre. De grandes choses nous ont été montrées tangiblement que c’était seulement pour guider notre conscience-cognitive dans son évolution.


Précepte 9 : "S’oublier en pratiquant l’Invocation Mentale de NAM MÔ A DI ĐÀ PHẬT".

Nous devons toujours penser à pratiquer l’Invocation Mentale de NAM MÔ A DI ĐÀ PHẬT afin que nos Trois Sphères, Supérieure, Moyenne et Inférieure retournent à l’Unicité et que notre Principe-Conscient d’Entente Harmonieuse s’agrandisse de jour en jour dans la pureté et la légèreté, dans la bonté. Il s’agit du Principe-Originel de NAM MÔ A DI ĐÀ PHẬT entrant en harmonie avec les Cinq Eléments (le Fer, le Bois, l’Eau, le Feu et la Terre) de tout l’Univers-Cosmique actuel.


Précepte 10 : "Se fondre dans le malheur en espérant de s’éveiller rapidement dans sa conscience".

Nous devons nous fondre dans le malheur actuel. Nous manquons de tous les moyens, c‘est le malheur ; mais si nous acceptons cela, la privation n’existe plus. Appeler « se fondre dans le malheur » c’est « accepter, en espérant de s’éveiller rapidement dans sa conscience ». De jour en jour nous comprenons le Principe-Originel davantage. Que nous vivions avec simplicité, nous vivons quand même sur ce globe terrestre. Que nous vivions avec complexité, nous vivons aussi sur ce même globe terrestre. Cependant, c’est le pratiquant spirituel qui a l’occasion de comprendre cela, qui s’éveille dans sa conscience et voit que la vie est provisoire, que la vie est un lieu de concours et d’examen. Nous venons en ce monde terrestre pour apprendre, puis nous devons nous en aller. Personne ne peut demeurer éternellement sur terre. Par conséquent, pour mener la vie de perfectionnement spirituel en vue de devenir un Bodhisattva, nous devons entretenir ces Dix Préceptes et pratiquer chaque heure, chaque minute, chaque seconde, par nous-mêmes, nous deviendrons alors un précieux cadeau pour la société dans l’avenir. Entre-temps, chers amis, vous pratiquez ici, puis vous irez ailleurs, dans diverses contrées pour influencer les autres, tout cela n’est pas en dehors de votre pratique. Si vous manquez de pratique, vous n’obtiendrez pas de résultats.

Je vous remercie sincèrement de votre attention, chers amis.

Lương Sĩ Hằng.
Arrowhead, le 21 avril 1986.

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