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Congrès XV - 1996
Pattaya, Thaîlande

« Rencontre entre l’Occident et l’Orient »


D‘espaces immensément grands, nous venons à présent
A ce Congrès pour nous réjouir ensemble de la connaissance
des fondements de la Voie spirituelle.
Européens et Asiens, nous retournons à notre conscience afin de nous éveiller ;
Ensemble, nous nous adonnons à l’apprentissage spirituel avec
les fondements de notre pensée et de notre cœur.

Les fondements de notre cœur connaissent la Méthode Spirituelle
que la Sphère d’En Haut
Nous a accordée dans Son aide-infinie afin que nous n’oubliions pas
le chemin de Retour.
Nous nous éveillons à la connaissance ; nous ne sommes pas en proie
à l’entichement ;
Notre Âme clairvoyante analyse et nous fait comprendre son Pays Natal.


Quand nous développons l’Energie Pure, nous survivons ;
Dans notre Itinéraire empreint de résignation, nous préservons notre Âme
et nous nous soucions de nous perfectionner spirituellement.
Avec équanimité, nous réalisons notre voyage ;
Notre esprit et notre cœur s’adonnent à l’apprentissage spirituel et se réjouissent
paisiblement des scènes de vie terrestre.


Notre Âme prend la ferme résolution de parvenir au but ;
Dieu lui accorde Son bel Amour à propos afin que nous mettions de la peine
à nous perfectionner spirituellement.
Nous ne nous livrons plus à des calculs financiers ;
De loin comme de près, nous tous, nous avançons toujours dans notre vie
de perfectionnement spirituel.


Nous nous corrigeons pour évoluer ; nous ne commettons pas d’erreurs ;
Nous invoquons tout le temps les Six Phonèmes Nam Mô A Di Da Phật
sans jamais nous arrêter.
Quand nous pensons à Dieu, nous ne considérons pas les autres
comme des étrangers ;
Partageant la même Origine, nous trouvons à notre gré la loi de Dieu.


Nous gardons notre cœur serein à tout propos ;
Asiens et Européens procèdent de l’Unicité dans la grâce accordée par Dieu.
La Méthode Spirituelle de l’Ecole de l’Univers-cosmique
Permet aux femmes et aux hommes de s’adonner à l’apprentissage spirituel
et de faire évoluer leur personne.


Respectueusement,
Vĩ-Kiên

(C.d.T. : T.Q.T.)

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CONGRES INTERNATIONAL VO-VI DE BANGKOK (THAILANDE)
Du 26-12-1996 au 31-12-1996

 

« LA REUNION DE L’OCCIDENT ET DE L’ORIENT »

 


Chers amis,

Aujourd'hui, nous avons l’occasion de méditer ensemble. Les uns, des Occidentaux, les autres, des Orientaux se réunissent dans une salle pure et légère, s’élèvent spirituellement, dissipent tous les soucis dans leur for intérieur pour voir clairement que le pont du Ciel et de la Terre nous offre à tout moment des occasions qui nous permettent de nous y relier par la pratique pour ressentir cognitivement le Principe Originel du Ciel et de la Terre. Aujourd'hui, nous avons l’occasion de venir ici nous regarder mutuellement. Après avoir traversé tant de mois et de jours de pratique, aujourd'hui, vous allez par-ci, par-là, pour voir que les êtres humains, entre eux, peuvent se rapprocher de plus en plus. Quant aux pratiquants spirituels, ils peuvent fusionner avec le flux d’énergie qui est inhérent à la personne ; leur conscience cognitive est vivante. Ils se construisent mutuellement, se déterminent à pratiquer une voie d’illumination de la Conscience-cognitive afin de revenir au pays céleste. Sur terre, quel que soit l’éloignement, nous avons déjà pu nous rencontrer. Le paradis, c’est l’endroit que nous avons quitté pour nous en éloigner jusqu’à aujourd’hui ; nous descendons sur terre avec toutes les peines. À cause de l’emportement des forces karmiques, des situations familiales, nous vivons dans l’illusion durant tellement d’années ; mais tous, nous souhaitons pratiquer la vie de perfectionnement spirituel par la Contemplation Méditative, afin de revenir à la sérénité, de certifier clairement que l’âme sera établie dans le calme après que nous aurons rompu avec la vie terrestre pour partir. Nous aurons un endroit où nous pourrons faire halte ; c’est le pays céleste.

Chaque nuit, vous vous appliquez à vous perfectionner spirituellement, vous ressentez le flux d’énergie tirer au sommet de votre tête. Les uns voient la lumière, les autres voient un grand espace ; ils réduisent la solitude dans leur for intérieur et trouvent qu’ils sont de plus en plus sereins. Ils estiment et aiment davantage Dieu et les Bouddhas. Ils voient qu’un être humain désirant parvenir à des réussites sublimes, là-haut, doit mener une vie ascétique. Or, nous-mêmes, nous sommes en train de pratiquer en menant une vie ascétique. Chaque nuit, nous nous appliquons à nous perfectionner spirituellement, à dissiper. Nous dissipons l’impur qui est en train de nous bousculer, il ne diffère pas du vent poussiéreux. Nous appliquer à pratiquer chaque nuit, c’est nous appliquer chaque nuit à nettoyer le miroir dans notre for intérieur pour qu’il soit de plus en plus clair et lucide. Cela est dû seulement aux exploits du pratiquant. Aujourd’hui, nous sommes présents à la surface de cette terre. À partir de l’ignorance, aujourd'hui, nous comprenons peu à peu. Nous comprenons le principe originel du Ciel et de la Terre ; nous comprenons notre vie, ce que nous sommes venus faire ici-bas puis par quel moyen, nous allons partir. Nous allons partir par la sérénité à n’importe quel prix. Nous devons être sereins pour partir, pour tout lâcher et revenir à la Lumière infinie d’En Haut. C’est la voie du Vô-Vi sur laquelle nous, frères et soeurs, sommes en train de marcher pour retourner à ce lieu. Alors, nous ne nous faisons plus de souci, nous avons compris le principe originel, indestructible.

Bien que le Vô-Vi soit un petit groupe d’individus, ces derniers peuvent se rencontrer quel que soit l’éloignement. Notre détermination cautionne la réussite de l’âme dans l'avenir. Nous prenons la ferme résolution de revenir à l’endroit serein et lucide. Notre conscience cognitive ne se sentira plus esseulée, nous estimons et nous aimons Dieu et les Bouddhas. Le prédécesseur nous a apporté la foi solide. Soyons déterminés à exploiter notre cerveau pour revenir à la sérénité. Chaque nuit, vous avez pratiqué. Vous avez récolté beaucoup de choses, plus ou moins de sérénité dans votre for intérieur. Vous voyez clairement que la voie dans laquelle nous nous engageons est juste. Il ne vous manque que la pratique. Chaque nuit, vous vous appliquez à vous perfectionner spirituellement, à pratiquer la Contemplation Méditative. Cela est votre degré d’avancement, cela est la session de formation spirituelle à laquelle vous participez.

Aujourd’hui, les uns, des Occidentaux, les autres, des Orientaux, se réunissent dans la paix, le pardon et l’amour. Nous nous regardons ; nous voyons que, depuis des existences antérieures jusqu'à maintenant, nous avons accumulé de nombreux karmas. Nous avons tous des karmas. La force karmique s’incruste dans notre cerveau, notre organisme. Nous sommes contraints d’accepter de nous réincarner sur terre de nombreuses fois. Aujourd’hui, nous avons l’occasion de rencontrer la méthode pour démonter ces karmas et revenir au lieu de sérénité. En ce qui concerne tout ce qui s’est incrusté dans notre système nerveux, aujourd’hui, nous usons de la pensée originelle de Nam Mô A Di Dà Phât pour le décoller dans la voie de la pratique de la Respiration Cyclique Sans Rétention de Souffle en vue d’éliminer les impuretés accumulées depuis de nombreuses existences. Si nous pratiquons sérieusement, nous aurons la puissance du Dharma ; tandis que si nous ne pratiquons pas et si nous ne faisons que parler, nous subirons les forces karmiques. Rien que les forces karmiques vous fatiguent déjà. La naissance des enfants, leur entretien et leur éducation, le mari, la femme sont des forces karmiques. Elles vous découragent dans les situations malheureuses, contrairement à vos propres souhaits.

C’est pourquoi, aujourd’hui, le Vô-Vi a beaucoup mûri. Nous avons mûri dans la pratique et non pas mûri dans la théorie. Nous pratiquons, nous trouvons des choses précieuses pour continuer à pratiquer et les offrir à ceux qui nous suivent. Alors, les gens seront de plus en plus nombreux dans la voie pour évoluer. Nous, les prédécesseurs, laissons des choses précieuses à ceux qui nous suivent pour qu’ils trouvent eux-mêmes la sérénité dans la vie. C’est l’indestructible.

Aujourd’hui est une journée de joie, nous avons l’occasion d’aller de l’Occident en Orient. L’Orient et l’Occident se réunissent. Les frères et soeurs sont de couleurs différentes mais ont une même conscience cognitive, une conscience cognitive de libération, de développement de la conscience spirituelle. Vis-à-vis de la vie terrestre, c’est la voie la plus nouvelle mais vis-à-vis de la spiritualité, c’est notre ancienne voie. Nous sommes descendus sur terre depuis le trente-troisième ciel. Aujourd’hui, nous démontons progressivement nos karmas, nous revenons peu à peu ; peu à peu en fonction de la capacité du pratiquant. Il jouit dans la communauté du niveau auquel il est parvenu dans son développement. C’est pourquoi le congrès Vô-Vi est le jour de l’an du Vô-Vi. Ce n’est pas parce que c’est le nouvel an, que nous devons brûler des pétards. Nous n’avons nul besoin de brûler des pétards mais nous développons la lumière dans notre conscience cognitive. Nous sommes tous ensemble dans une salle de conférence, notre conscience cognitive est pure et légère, gaie et fraîche. En nous rencontrant, nous sommes gais et nous développons notre conscience cognitive pour voir clairement que l’âme provient de la non-naissance et est indestructible. Lorsque nous parvenons à comprendre ce principe originel, notre conscience cognitive est établie dans le calme. N’importe où, lorsque nous fermons les yeux pour pratiquer la Contemplation Méditative, nous sommes établis dans le calme, nous sommes joyeux, en bonne santé, robustes, nous revenons à la Lumière infinie du Ciel et de la Terre. La Sphère Céleste, le Pays Céleste sont les lieux les plus civilisés où rien ne manque. Dès que notre conscience pense à quelque chose, celle-ci se réalise. Alors, une fois revenus là-bas, nous aurons une vie paisible, satisfaisante pour vivre réellement ; tandis que sur cette terre, nous ne pouvons pas être paisibles car l’argent, l’amour et les liens karmiques nous emportent, créent des besoins. Lorsque la force karmique nous emporte, nous nous sommes obligatoirement agités. Mais nous possédons un dharma. Efforçons-nous de pratiquer le Dharma ! Plus le Dharma se développe, plus la force karmique se réduit et elle cède la place à l’évolution de la puissance du Dharma. Plus vous vous perfectionnez spirituellement, plus vous avez confiance en vous et vous comprenez que votre propre capacité vous a permis de faire un bout de chemin. Ne considérez pas que cela est bien mais voyez plutôt que vous avez pratiqué sérieusement. Continuez à pratiquer, vous y parviendrez. Soyez déterminés, ne changez pas. Les choses du Ciel et de la Terre sont éternelles. Nous devons toujours pratiquer sur le chemin de la pratique et de l’avancement éternel et nous ne reculons pas.

Vous êtes venus ici, certains aspirent à se rencontrer depuis des dizaines d’années sans pouvoir le faire. Aujourd'hui, vous avez la chance bénie de vous rencontrer, vous communiquez par la sérénité que, vous-mêmes, vous avez récoltée par la Contemplation Méditative. Vous apportez la pureté et la légèreté à la communauté Vô-Vi durant les heures de contemplation méditative et d’extase mystique. Vous écoutez ma voix qui vous parle de l’ordre, de l’évolution. Chaque nuit, je m’applique à me perfectionner spirituellement. Aujourd’hui, je vous offre des voies claires pour que vous voyiez. Votre cerveau est léger lorsque vous écoutez mes explications et, vous-mêmes, vous voyez que vous commencez à vous établir dans le calme.

Nous aurons l’occasion de nous réjouir, notre âme est légère. En réalité, la voie de l’âme réside dans l’obligation de progresser et d’avancer. Nous ne sommes plus perplexes, nous ne laissons plus notre propre domaine de sérénité dans l’oubli. Le Bouddha n’est pas le seul à posséder la sérénité. Nous-mêmes, nous sommes une âme. Une âme éveillée est un Bouddha. Le Bouddha doit être éveillé pour pouvoir oeuvrer. Le Bouddha doit être éveillé pour pouvoir évoluer.

Bouddha est la pureté et la légèreté, l’anonymat. Bouddha n’est pas celui que les terrestres pensent. Ils pensent que Bouddha est un personnage très grand. Ce n’est pas cela. Il est léger, naturellement, il s’envole; il est grand, omniprésent. Le plus grand, c’est lui ; le plus petit, c’est lui aussi. Il peut se développer jusqu'à l’infini.

Chaque nuit, vous invoquez les six phonèmes vibratoires. Chaque nuit, vous pratiquez dans la voie d’orientation vers les êtres d’une grande sérénité. Kouan-Yin et Maitreya sont des êtres d’une grande sérénité qui nous ont accordé une voie pour évoluer vers la sérénité. Nous devons pratiquer pour comprendre, pratiquer pour voir. Il ne faut pas parler sans pratiquer, se faire des promesses sans les réaliser, sinon, vous créez des péchés pour vous-mêmes. Provoquer des retards, c’est créer des péchés. Les gens veulent être plus intelligents, veulent tout avoir sans rien faire, veulent être aidés par Bouddha. Bouddha ne les aide pas. Bouddha est un être libéré. Un être humain doit se libérer pour devenir Bouddha. Si nous ne pratiquons pas, comment pouvons-nous avancer vers la voie de libération ? Où se trouvent les innombrables Bouddhas ? Nous ne pouvons pas les voir. C’est parce que nous n’avons pas de sérénité et que nous ne suivons pas la même voie, que nous ne les voyons pas. Maintenant, nous suivons la même voie que les prédécesseurs. Ils nous ont précédés, alors maintenant nous continuons à avancer pour démonter nos propres forces karmiques. Puis évidemment, nous verrons clairement toutes les choses apparaître devant nos yeux ; rien ne peut nous être caché. La vérité est celle du Ciel et de la Terre. Pourquoi les gens vénérant les Bouddhas dans les pagodes disent-ils qu’ils vénèrent les Bouddhas mais que les Bouddhas ne les aident pas ? En réalité, Bouddha ne bouge pas, comment peut-il aider ? Il n’est qu’une forme. Lorsque le cœur des êtres humains s’oriente vers Bouddha, il s’oriente vers la sérénité. Nous développons notre propre sérénité pour dissiper les perturbations dans notre for intérieur. Quand nous allons à la pagode, nous saluons Bouddha, nous admirons ses exploits, sa voie de pratique. Nous devons la suivre et pratiquer juste, alors nous progresserons plus vite. Ne pensons pas que Bouddha nous aide. Il ne fait pas cela. N’espérez pas que Bouddha vous aide. Cela n’existe pas. Vous devez vous avancer pour que Bouddha vous envoie sa lumière de compassion. Sa Lumière de compassion aide toujours au maximum les êtres humains et leur donne l’occasion d’évoluer. Mais si nous ne disposons pas d’un dharma pour pratiquer et parvenir à cet endroit, nos supplications seront vaines. Dieu est pareil. Nous devons pratiquer sérieusement ; évidemment, nous recevons son aide. Tandis que nous, nous n’acceptons pas de nous développer, nous n’avons pas notre propre domaine de sérénité. Comment pouvons-nous recevoir le précieux cadeau de sérénité accordé pas les Bouddhas et par Dieu ? Ainsi, le commun des mortels est souvent dans l’erreur, vit dans l’illusion, est superstitieux. C’est pourquoi les esprits et les démons le possèdent. Il prêche toutes sortes de théories mais n’a pas de pratique. Il ne compte que sur l’aide mais ne comprend ni les sphères céleste, terrestre et humaine, ni le Ciel, la Terre et l’Homme. Nous sommes des humains. Nous portons un corps réduit, constitué par le Ciel et la Terre. Dans notre corps existent le cœur, le foie, la rate, les poumons, les reins, le métal, le bois, l’eau, le feu, la terre, les cinq couleurs et les cinq lumières, la couleur noire et la lumière noire. Tout est au complet, il ne manque rien. Or nous nous orientons vers l’extérieur, nous nous oublions et nous ne nous exploitons pas. Comment pouvons-nous voir le principe originel du Ciel et de la Terre ? Cela nous conduit à être superstitieux. Nous nous disons : « J’invoque le nom du Bouddha, Bouddha va m’aider. Je récite les sutras du Bouddha, Bouddha va m’aider » ; c’est faux ! Le sutra du Bouddha signifie que le Bouddha a pratiqué dans la souffrance pour pouvoir réaliser le dharma. Réaliser le Dharma, c’est ouvrir son esprit et laisser des écrits aux hommes de la terre afin qu’ils les suivent pour pratiquer. Les hommes de la terre ne pratiquent pas, n’embrassent que des mots pour les citer et réciter, ils les citent tout le temps, jour et nuit mais ne comprennent pas ce qu’est le principe originel. Lorsque vous faites des choses sans les comprendre, vous sentez-vous frustrés ? En fin de compte, vous vous sentez très frustrés. Jamais, je ne participe à ces choses-là. Je révise les sutras, je laisse les sutras sur mon oreiller chaque nuit mais je ne comprends pas le principe originel du Ciel et de la Terre ; suis-je malheureux ? Je vais à l’encontre de la voie du Bouddha, comment puis-je avancer ? Je dois suivre la voie menée par Bouddha. Bouddha pratique dans la souffrance, pratique la Contemplation Méditative et le Samâdhi dans la souffrance et non pas dans des conditions heureuses ; son cerveau s’élève toujours spirituellement vers la libération. Sa voie est claire durant les heures de Contemplation Méditative ; il n’est pas avide de biens terrestres, de situations sociales, il abandonne tout, revient au pur et au léger.

Maintenant, les amis pratiquants Vô-Vi du monde entier ont l’occasion d’exploiter leur propre flux d’énergie dans chaque centre de Contemplation Méditative mobile. Les stances, les analyses et les explications qui éclairent, vous soufflent la bonne voie. Le prédécesseur a pratiqué comme cela et a vu cela. Il nous montre le chemin, nous fraye la voie pour que nous avancions. Alors, nous ne serons plus perplexes et nous ne porterons plus la maladie qui consiste à tout embrasser sans comprendre, garder sans savoir. Nous embrassons et gardons les sutras des Bouddhas alors que les Bouddhas ont réussi. Ils ont souffert pour les obtenir. Nous n’avons pas encore souffert. Nous voulons être plus heureux que les Bouddhas. Comment est-ce possible ? Nous faisons disparaître la justice du Ciel et de la Terre. Notre activité et notre connaissance sont dues aux mutations des flux d’énergie pure et impure. Ils agissent dans notre conscience pour que nous nous comprenions plus clairement. Nous, pratiquants Vô-Vi, sommes assidus dans l’invocation de Nam Mô A Di Da Phât. Rien qu’en pénétrant ces six mots, nous pouvons pénétrer le monde entier, comprendre toutes les choses. Nous n’avons nul besoin de faire toutes sortes de choses. Même avec cent livres sacrés, si vous n’en comprenez pas un mot, vous ne pouvez rien faire. Nous avons six mots. Si nous comprenons parfaitement ces six mots, c’est suffisant. Avec la pratique, vous comprenez naturellement de façon claire. Vous voyez votre nature et vous devenez Bouddha. Lorsque nous connaissons notre nature retardée, paresseuse, stupide, nous la corrigeons. En y renonçant fermement, nous avançons vers la lucidité, la sérénité. Nous abandonnons les choses non nécessaires et nous pratiquons les choses nécessaires. En faisant comme cela, chaque nuit, vous serez lucides. Vous assisterez à une bonne session de l’univers entier.

Notre vie est éclairée par la lumière de l’univers. La lumière de l’univers est la sérénité, la lucidité. Nous la recevons mais nous ne la comprenons pas, puis nous nous nommons Bouddha, Immortel, Saint et Génie nantis de toutes sortes de pouvoirs magiques, de philtres. En définitive, en nous regardant de là-haut, le Monde d’En Haut voit que nous sommes des êtres ignorants qui ne se comprennent pas encore. Nous ne nous comprenons pas. Comment pouvons-nous évoluer ? Lorsque nous menons la vie de perfectionnement, nous devons nous comprendre. Mener la vie de perfectionnement et comprendre les affaires d’autrui s’appellent le commérage. Tout en sachant que la Mécanique-Céleste ne peut être dévoilée, si nous persistons à parler de la Mécanique-Céleste, nous ne différons guère des commères. Nous ne nous comprenons pas. Tant que nous ne pouvons pas nous aider, nous ne pouvons pas aider autrui.

Nous n’arrivons pas à comprendre le potentiel originel qui nous est inhérent, nous ne parvenons pas à l’exploiter ; comment pouvons-nous exploiter les autres ? Puis nous inventons plein de choses. Nous profitons de la superstition des êtres humains pour créer des révoltes. C’est une erreur. Nous devons montrer un moyen pour que chacun puisse s’éveiller de lui-même, comprenne que l’âme est le maître de ce corps. Nous cultivons la lucidité pour travailler seulement avec le microcosme. Nous pouvons comprendre facilement l’aspect subtil du Ciel et de la Terre. Ainsi, nous parvenons au but. Or, si nous ne comprenons pas l’aspect mystique du Ciel et de la Terre, parler de toutes sortes de choses est inutile. Nous perdons notre temps et nous ne parvenons pas au but. Ayant déjà souffert, nous souffrons davantage. Auparavant, je ne menais pas encore la vie de perfectionnement, j’étais un être normal, je n’avais pas de complication. Maintenant, plus je mène la vie de perfectionnement spirituel, moins je comprends. Je m’appuie sur les livres sacrés ; je tiens des discours pleins de vantardises puis je me crée des complications. Je n’arrive pas à m’élever spirituellement. Mon système nerveux n’est pas stabilisé. Je lis des livres et je parle de spiritualité. C’est un péché encore plus grave. Vous avez de la sérénité. Vous disposez complètement de la capacité d’évoluer dans la sérénité. Pourquoi vous basez-vous sur la sérénité des autres et pourquoi ne la réalisez-vous pas vous-mêmes ? N’avez-vous pas créé des péchés pour votre âme qui manque ainsi de lucidité et de sérénité ? C’est pourquoi je souhaite que vous invoquiez suffisamment les six phonèmes vibratoires. Si vous comprenez les six mots, le principe originel de ces six mots, c'est déjà suffisant. Où que vous vous alliez, vous n’êtes plus perplexes et vous n’êtes plus dupés sur le plan de votre for intérieur. Vous résidez dans la pratique pour évoluer. C’est clair et net.

Aujourd’hui, nous arrivons des pays froids dans un pays chaud. Sommes-nous réjouis ? Nous sommes réjouis car en vivant dans des pays froids, nous avons soif de la chaleur. Mais nous arrivons aussi d’un pays chaud dans un pays froid ; au début c’est amusant, mais à la longue, nous ne pouvons plus supporter le froid. En effet, dans un pays chaud, les gens s’ouvrent, tout le système nerveux est ouvert. Dans un pays froid, tout le système nerveux se rétracte. Nous devons comprendre la fermeture et l’ouverture. Elles résident dans notre organisme. Je vois que le souffle originel du Ciel et de la Terre est en train de guider l’évolution des êtres humains mais ils ne comprennent pas cela. Si les êtres humains comprennent le souffle originel du Ciel et de la Terre, ils pourront fusionner avec toutes les sphères pour se transcender. L’âme sera de plus en plus développée. Elle peut comprendre beaucoup de choses, elle comprend les vibrations de l’univers cosmique pour évoluer. Cela s’appelle la science ésotérique. Ces choses-là, les avez-vous ? Oui. Elles sont dissimulées dans votre cerveau, votre corps charnel. Elles sont au complet, il ne manque rien. Mais vous n’avez pas le Dharma pour les exploiter. Et même en ayant le dharma, si vous ne pratiquez pas, vous n’aurez jamais ces choses-là. Il faut pratiquer assidûment, pratiquer continuellement car nos forces karmiques se sont accrochées à nous depuis plusieurs existences, se sont constituées à travers de nombreuses années. Alors, nous devons pratiquer pendant de nombreuses heures, de nombreuses minutes pour pouvoir les dissiper. Si nous ne pratiquons pas, il n’existe aucun moyen de les dissiper, nous ne faisons qu’augmenter les perturbations et créer de la souffrance pour nous-mêmes.

C’est pourquoi, aujourd’hui, la circonstance bénie est arrivée. L’Occident et l’Orient se réunissent. Nous discutons dans la sérénité. Fermez vos yeux. Méditez. Vos consciences cognitives peuvent quand même discuter. Plus nous sommes sereins, plus nous nous comprenons. Nous possédons notre position, nous avançons sur notre itinéraire, nous ne subissons pas de recul. Pourquoi ne subissons-nous pas de recul ? Nous revenons à la lumière. La lumière est la sérénité. La Grande-Compassion appartient à la Grande Sérénité. Dans la sphère supérieure, la Lumière est encore plus intense, plus pure et plus douce. Nous sommes en train de marcher, de progresser, d’exploiter cette partie et de l’ouvrir à partir de cet organisme subtil et mystérieux. Le métal, le bois, l’eau, le feu, la terre s’y transformeront en cinq couleurs des Cinq Lumières et en couleur noire de la Lumière-Merveilleuse. Il faut pratiquer pour les avoir. On ne peut pas les avoir naturellement. Il faut s’efforcer de pratiquer. De plus en plus, nous mettons fin à nos propres maladies que nous avons causées à partir de notre alimentation, de nos réflexions erronées, du fait que nous nous appuyons sur les livres sacrés sans pouvoir exploiter notre propre système nerveux.

Faites des efforts ! Pratiquez ! Gardez le coeur serein pour évoluer ! C’est la sérénité qui oeuvre sur tous les plans. Sur terre, les gens s’agitent bruyamment mais ne peuvent rien faire, ne peuvent pas réaliser de grandes oeuvres. La sérénité réalise tout. Maintenant, vous vous orientez vers la sérénité ; vous avez donc travaillé et vous êtes en train de travailler. Bannissez la paresse, la passion aveugle, la superstition ! Il faut se décider à pratiquer afin de vérifier clairement toutes les choses. Les pratiquants Vô Vi sont de plus en plus nombreux. Ils pratiquent de plus en plus sérieusement et ils seront plus civilisés pour aider cette terre et y apporter la paix.

On ne sait pas d’où vient l’être humain ni où il ira. Puis on cherche à comprendre les affaires des autres et l’on domine les autres en créant des situations hiérarchisées. On sait que rien n’est stable mais on est encore avide. On sait que rien n’est sûr mais on préserve ces situations. Alors, un jour, ces choses s’écrouleront. Les hommes de la terre possèdent un cerveau, une méchanceté complète. Ils accaparent à tout prix les situations hiérarchisées, gouvernent un pays mais finalement, ils ne peuvent pas faire grand-chose. Ils viennent du vide puis abandonnent tout pour repartir avec les mains vides; n’est-ce pas ? Nous sommes tous comme cela. Alors, ayant compris ces choses-là, nous nous décidons à marcher sur une seule voie pour revenir à notre pays de jadis. Notre propre potentiel peut nous aider à y parvenir. Pourquoi ne le faisons-nous pas ? Pourquoi ne nous décidons-nous pas ? Nous embrassons encore le monde extérieur ; pour quoi faire ? Nous embrassons les théories d’un tel ou d’une telle, pour quoi faire ? Ils ont pratiqué pour réussir. Maintenant, nous sommes en train de pratiquer, nous réussirons ; nous ne sommes plus retardés. Cela est important, le corps humain est difficile à acquérir, le Dharma est difficile à rencontrer. Aujourd’hui, nous possédons les deux. Nous analysons la subtilité et le merveilleux dans ce corps. Nous disposons d’une voie pour développer, pour voir notre propre réalité. Nous développons la réalité et nous progressons vers l’harmonie avec le Ciel et la Terre. Nous nous éveillons spirituellement à l’infini. C’est réjouissant et parfait. Vous vous réjouissez dans la sérénité. Pendant que vous pratiquez la contemplation méditative, vous vous réjouissez dans la réalité, vous êtes dynamiques dans la sérénité, vous évoluez dans la sérénité et vous n’êtes plus retardés.

Chaque année, nous avons un congrès. Chaque année, nous avons l’occasion de discuter dans la sérénité. Lorsque nous nous réjouissons tous dans la sérénité, nous vivons au même rythme. Nous ne sommes qu’un et pas deux. Quand les supérieurs parlent, les subordonnés écoutent et vice-versa. Nous ne faisons qu’un. C’est ainsi qu’on peut apporter la paix sur la surface de la terre. L’humanité souffre car elle ne se connaît pas. En tant qu’êtres humains, ils ne se connaissent pas eux-mêmes. C’est pourquoi ils créent des complications pour autrui. Ils utilisent leur caractère pour maltraiter les autres mais se croient plus intelligents que les autres. Ce n’est pas comme cela qu’il faut agir, mes amis. En utilisant votre caractère stupide pour malmener les autres, vous commettez déjà des péchés. Comme votre flux d’énergie lucide n’est pas transcendé, vous commettez déjà des péchés. C’est pourquoi, si vous comprenez ceci, vous devez vous éveiller spirituellement. Vous ne devez pas utiliser votre caractère pour malmener les autres. Vous devez vous abaisser, apprendre de tout le monde et pratiquer sérieusement pour que votre conscience spirituelle se développe jusqu’à l’infini. En vous abaissant, plus vous êtes petits, plus vous êtes alertes. Plus vous êtes grotesques, plus vous êtes retardés, incorrects. Il s’agit là de la voie bouddhique militaire. Que vous battiez quelqu’un ou que vous tuiez quelqu’un, en définitive, vous ne nuisez qu’à vous-mêmes. Vos philtres, vos magies ne font que vous nuire. Garder la sérénité, c’est réellement se sauver. Etre agressif, c’est se nuire. Les boxeurs s’entraînent chaque jour mais une fois sur la scène, au bout d’une ou deux secondes ils peuvent être abattus, tués. Nous avons compris la chose nécessaire et l’endroit où se trouve l’éternité. La conscience sereine qui s’élève de façon légère, c’est l’éternité. Les coups de poing et de pied ne sont pas l’éternité, je vous le garantis. Nous, les Vietnamiens, avons témoigné de plusieurs choses : les gens ont mené la vie de perfectionnement spirituel selon toutes sortes de voies et d’arts martiaux amenés ici-bas par les êtres du monde sacré. Ils sont descendus sur terre, ont gesticulé mais finalement, jusqu’où sont-ils allés? Ils ont dû se prosterner devant Bouddha pour apprendre la spiritualité. Bouddha ne leur a fait aucune démonstration. Bouddha garde sa propre sérénité et sa propre lucidité. En fin de compte, ces personnages doivent s’agenouiller aux pieds de Bouddha pour apprendre la spiritualité, dans la sphère céleste. Bouddha a trop souffert, a compris tous les aspects, ainsi il s’est replié sur lui-même et il garde sa tranquillité. En se nommant déjà Bouddha, si l’on oppresse encore les autres, on paie déjà ses péchés et l’on ne peut pas évoluer. Lorsqu’on se nomme Bouddha, on n’oppresse personne, on débloque tous les gens afin qu’ils pratiquent et évoluent tous ensemble. Cela est réellement conforme au Cœur de Bouddha. En se nommant Bouddha, si l’on oppresse les autres et qu’on les menace, on est dans l’erreur. On se punit et l’on ne peut pas progresser. On ne peut jamais progresser. Mener la vie de perfectionnement spirituel, c’est se développer et dissiper les soucis dans son for intérieur. Alors, les karmas ne s’accrochent plus à notre conscience cognitive. Ainsi la lumière brille et conduit l’âme au Pays céleste de façon claire et nette. Certains qui ne sont pas parvenus à un niveau quelconque dans leur pratique spirituelle, déclarent : « Je suis au neuvième Ciel, au dixième Ciel, au cinquième Ciel, au troisième Ciel ». À quoi cela sert-il ? Vous menez la vie de perfectionnement spirituel, vous réussissez, vous vous réjouissez, mais vis-à-vis des gens qui n’ont pas réussi dans la vie de perfectionnement, il est inutile de leur parler. Ils n’ont pas besoin du neuvième Ciel pour gagner leur pain. Pourquoi se donne-t-on tel nom? Pourquoi en parle-t-on ? C’est pour éblouir les hommes de la terre et leur soutirer de l’argent. Ceci n’est pas une voie de perfectionnement spirituel. La voie de perfectionnement spirituel consiste à s’abaisser, se transcender, être harmonieux et léger, aider les êtres humains. Une personne lucide n’a pas le droit d’adresser des paroles blessantes aux gens stupides. Elle doit être douce, conciliante, pour les guider dans leur retour à leur propre origine. En agissant ainsi, on est réellement un pratiquant spirituel. Il faut se résigner, s’abaisser pour avoir l’occasion d’évoluer. Il ne faut pas utiliser les théories violentes pour se comporter avec les amis pratiquants. En tant que pratiquants spirituels, nous devons pratiquer. Nous possédons déjà les dix conditions de la pratique de la conscience de spiritualité, nous devons nous résigner, pratiquer de façon claire pour constater que, grâce à notre résignation, nous pouvons nous voir. Grâce à notre résignation, nous pouvons connaître tout le monde. Grâce à notre résignation, nous pouvons voir Dieu et les Bouddhas. Alors nous devons pratiquer dans la résignation. Vous ne pourrez que rire dans la joie avec le Ciel et la Terre une fois que vous serez parvenus à la résignation. Vous serez infiniment heureux, vous ne manquerez plus de rien. Vous serez résignés mais vous serez plus comblés que les gens incorrects. Les gens ne peuvent rester incorrects qu’un certain temps, puis ils doivent baisser les bras et ne peuvent plus progresser. En menant la vie de perfectionnement avec un dharma, on doit pratiquer correctement le dharma, utiliser à fond et exploiter ce Dharma. Il ne faut pas changer de Dharmas à tour de bras dans notre vie de perfectionnement spirituel, sinon nous ne réaliserons aucun Dharma et nous-mêmes, nous changerons et nous ne parviendrons nulle part. Le prédécesseur nous a offert son expérience pour que nous en jouissions en commun. Si nous n’acceptons pas de nous corriger, nous sommes dans l’erreur. Etant infidèles, déloyaux, comment pouvons-nous développer notre conscience spirituelle ? Nous-mêmes, nous ne nous sommes pas fidèles. Nous parlons d’une chose mais nous réalisons une autre chose ; comment pouvons-nous nous développer ? Le prédécesseur ne sait que rire, être compatissant envers cet acte injuste. Il espère que les gens s’éveillent spirituellement pour revenir à eux-mêmes, c’est la connaissance juste. Il ne faut pas nous laisser guider par les illusions, les mauvais esprits et les démons qui nous détournent du droit chemin. C’est regrettable pour une existence humaine. Nous avons l’occasion de mener la vie de perfectionnement spirituel mais nous ne pratiquons pas selon la bonne voie.

Aujourd’hui, nous nous réjouissons ensemble, nous analysons pour comprendre le principe originel du Ciel et de la Terre dans notre voie de pratique. Nous faisons le voeu de développer davantage notre contribution, dans la sérénité. Pratiquez ! Notre flux d’énergie de sérénité oeuvrera avec le flux d’énergie de la Grande-Compassion du Ciel et de la Terre, alors que nos paroles restent limitées. Seule la sérénité peut exprimer toutes les choses. En nous efforçant de revenir à la sérénité, nous oeuvrerons davantage pour l’humanité, dans l’avenir.


Je vous remercie de votre présence.


Lương Sĩ Hằng

(CdT : H.M.B)

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